Marathon de la Côte d’Amour : 10 000 coureurs, un public enthousiasme et un décor de carte postale

Près de 10 000 coureurs de fond ont envahi la presqu’île guérandaise, ce dimanche 3 novembre pour la première édition du Marathon de la Côte d’Amour Amarris. Une épreuve qui fera date.

Ils étaient unanimes, qu’ils soient au départ du semi-marathon ou du marathon : le parcours qu’ils s’apprêtaient à emprunter, longeant la côte sauvage, passant par les marais salants, traversant le port du Pouliguen, allant jusqu’à la pointe du Croisic était  absolument magnifique  . Les responsables de la société d’évènementiel OC Sport, assistés par le Presqu’île guérandaise athlétisme club (PGAC) et  tous les bénévoles qui avaient rejoint les équipes pour prendre part à cette grande fête , comme le disait le président du club d’athlétisme, avaient très bien fait les choses pour accueillir les participants, organiser les départs des courses et permettre au public très nombreux de suivre les évolutions des athlètes sur les parcours.

Les chiffres sont éloquents pour prendre la mesure de la première édition du Marathon de la Côte d’Amour Amarris organisé sur deux journées, samedi 2 et dimanche 3 novembre : 13 000 participants aux différentes épreuves (galopades, 5 km et 10 km) le samedi, et semi-marathon (4 000 inscrits) et marathon (5 000 inscrits) le dimanche.

Un long flux de marathoniens et semi-marathoniens

Pour les deux courses reines du dimanche dont le départ était donné avenue du Docteur-René-Dubois à La Baule, les organisateurs avaient prévu  une série de sas en amont de la ligne de départ permettant aux concurrents de se positionner en fonction des temps de course envisagés, chaque participant étant en possession d’une puce électronique pour être chronométré sur le parcours ». Résultat, pas de cohue au départ ni d’énervement, mais un long flux de marathoniens et semi-marathoniens se lançant à l’assaut des kilomètres sous les applaudissements d’un très nombreux public malgré l’heure matinale et les températures frisquettes (environ 6 degrés ressentis).

Parmi les concurrents, 35 %  vivaient leur première expérience de fondeurs  et sur l’ensemble des inscrits 40 % étaient des femmes contre 60 % des hommes. Les zones de départ étaient animées avec beaucoup de talent par Pierre Sedze, speaker ayant déjà œuvré lors du Marathon de Paris. Sur la ligne de départ des deux courses, public et participants ont  vécu une grande séquence émotion », les coureurs levant les bras lors de leur passage sous l’arche. Une manière de  symboliser la force du sport comme élément fédérateur .

Une émotion particulièrement ressentie par Amélie Boileau, responsable communication de l’épreuve :  C’est le résultat de deux années de travail et d’engagement.  Une belle réussite et une promesse pour les éditions à venir.

Le marathon à La Baule et sa marée humaine vue de drone : 5 000 participants au départ !

Bruno Bouvry

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